FIÈREMENT QUÉBÉCOISE DEPUIS 1608

Une vache
patrimoniale

Résistance

Sa magnifique robe unie brille entre le noir et le fauve et lui permet d’être résistante aux variations de température du Québec.

Frugalité

Elle présente une bonne conversion alimentaire.

Lait

Son lait offre un excellent rapport gras/protéine, une caractéristique fortement recherchée pour la fabrication de fromages de garde.

Reproduction

Elle est d’une très grande fertilité et elle a une facilité de vêlage légendaire, sans intervention humaine.

Rusticité

Résistante et robuste, elle exige un minimum de soin.

Pis (mamelles)

On dit que son pis ne correspond pas aux standards exigés pour la production laitière… ouais pis?

1608

La vache arrive de France dès 1608 pour soutenir les premiers Canadiens. Rapidement, elle doit s’adapter au rude climat du Québec, à l’instar de nos ancêtres. Une partie du cheptel succombe aux hivers froids et les survivantes deviendront alors la base d’une lignée typiquement québécoise.

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Au temps de la Nouvelle-France

Rustique et résistante, la vache canadienne est l’ultime alliée de la colonie. Son lait est riche et protéiné. De caractère facile, elle se démarque par sa frugalité et sa fertilité. Parfaitement adaptée à son environnement, elle est la vache parfaite pour l’agriculture de subsistance de l’époque.

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1800

Jusqu’aux années 1800, elle jouit d’une grande notoriété. Mais l’arrivée des Anglais d’abord, puis la révolution industrielle ensuite lui font la vie dure. Mésadaptée à une agriculture de masse, la vache canadienne perd de sa popularité au profit de races plus productives.

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1886

En 1886, avec le souci de préserver le patrimoine vivant, un groupe de personnes travaillent à mettre en place un livre de généalogie pour la race bovine canadienne.

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1980

En 1980, la pureté de la race est menacée. La vache canadienne subit de nombreux croisements génétiques avec d’autres races, comme la suisse brune ou la jersey. Ces croisements visent à améliorer sa productivité, mais son authenticité risque de disparaître à jamais.

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Vers l’avenir

Aujourd’hui, la canadienne retrouve son ardeur grâce à des producteurs, à des fromagers et à des intervenants visionnaires qui souhaitent retrouver les qualités fromagères de nos premières vaches laitières. Grâce à eux, la vache canadienne a survécu à l’extinction. Il faut maintenant poursuivre l’histoire et lui accorder toute la place qu’elle mérite dans le paysage agricole québécois.

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Une vache dans le temps

1850
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300 000 entièrement pur-sang
1980
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3000 Pur-sang enregistrées
2020
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300 Pur-sang enregistrées
Pur-sang = génétique ancestrale authentique
LA CONSERVATION DE LA RACE

Une biodiversité menacée

En 2000, 740 races d’animaux d’élevage étaient enregistrées comme disparues dans le monde. Au moins une race domestique est disparue chaque mois depuis 2000. En 2015, selon un rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), environ 20 % des races bovines, caprines, porcines, équines et avicoles du monde risquaient l’extinction, en partie à cause des sélections génétiques en faveur de races plus « compétitives ».

Faites partie de la relève

Un trio en héritage

Au Québec, notre patrimoine vivant compte trois animaux : la poule chantecler, le cheval canadien et la vache canadienne. Depuis 1999, le gouvernement québécois reconnaît l’unicité de ce patrimoine agricole bien vivant et l’importance de le préserver. De ces trois races, la vache est celle qui est passée le plus près de l’extinction, mais qui a été sauvée notamment grâce à l’acharnement du secteur.

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